dimanche 22 octobre 2006

Budapest : ville de ma naissance

C'est le 14 septembre 2006 que ma mère a atterri à Budapest, à 6 semaines de la date théorique de ma naissance. Elle a rejoint mon père affecté à Budapest après 4 années de loyaux services à Ankara. Ne connaissant pas bien le système hospitalier de la Hongrie, ni sa langue, le choix du lieu d'accouchement fut difficile et tardif.


Après la recherche d'un médecin francophone ou anglophone, et d'un établissement hospitalier convenable (merci aux personnes qui on témoigné de leurs expériences), la location d'un appartement et son ameublement ont pris presque un mois. Une fois installés, mes parents, et surtout ma mère, commençaient à attendre ma naissance. De mon côté, j'avais de moins en moins d'espace et prenait le chemin de la descente en plaçant ma tête vers le bas.



Et c'est le 22 octobre vers minuit, après un samedi passé à finir les derniers achats, que ma mère a senti les premières douleurs, qui sont devenues par la suite de plus en plus fortes et insupportables. Après une petite accalmie grâce au bain tiède conseillé par le médecin, nous voilà partis au petit hôpital "Schopf Merei". Après une interminable séance d'enregistrement et un premier diagnostic erroné, effectué par un médecin maladroit et prévoyant un accouchement dans les 4 heures, l'arrivée de l'obstétricien de ma mère a accéléré les choses au point de ne plus avoir le temps nécessaire pour la péridurale... premier signal de panique !


Après 30 à 40 minutes de travail intense, de douleurs et de cris, ma mère commençait à fatiguer, l'oxygène à me manquer, et les battrements de mon coeur à faiblir.

Après accord de mon père, le médecin a décidé de pratiquer une césarienne, et me voilà dehors sortie par des mains précautionneuses à travers une incision de 10 cm. C'était le bon choix, car il semble que j'avais le cordon enroulé autour du thorax, ce qui est rare mais explicable par les nombreuses acrobaties que j'avais faites dans le ventre.


C'est avec mes cris et ma peau frippée que j'ai été présentée à Papa, mais j'ai démontré plus tard que je pouvais être paisible et sage. J'ai beaucoup dormi pour laisser ma mère récupérer de son anesthésie générale et j'ai vite trouvé le sein pour me régaler de son lait et éviter le sirop ocre que l'on me servait à la nurserie.

jeudi 30 mars 2006

Antalya, Olympos, Cirali et voie lycienne

Antalya, avec sa charmante vieille ville, son port animé, et son climat doux l'hiver (attention à la chaleur et l'humidité de l'été), constitue une belle destination pour sortir de l'hiver ankariote, malgré la longueur du trajet (7 heures en voitue), coupé par des arrêts au bord du lac Egirdir et sur le beau site archéologique de Sagalassos, en pleine fouille par des équipes belges). Malgré les recommandations du médecin et les inquiétudes de ma grand-mère, j'ai fait mon premier long voyage de 1500 km en voiture, alors que je n'ai que quelques semaines de gestation dans le ventre de ma mère.


Cirali : à 70 km au sud d'Antalya, une très belle plage isolée constitue un havre de paix et de tranquilité au milieu d'orangers et de citronniers. Cirali offre en plus deux curiosités : chimera, un site de flammes naturelles, et Olympos un site archéologique caché dans une petite vallée protégée par les montagnes.



Juste avant d'atteindre Cirali, un lieu magique où l'on peut déguster des truites fraiches, attablés au milieu d'un arbre au dessus du torrent.







Voie lycienne et histoire de chiens

La voie lycienne, formée de centaines de km de sentiers de randonnée longeant la côte entre Fethye et Antalya, passe par Olympos et Cirali. Le sentier démarrant à l'est de la plage de Cirali permet d'atteindre le site de Phaselis en passant par une mine fermée.

C'est sur ce chemin que maman s'est trouvée entourée de 5 gros chiens et qu'elle a eu l'une des plus grosses frayeurs de sa vie.

dimanche 26 février 2006

Elma Dag et Kizilcahamam : sorties dominicales

A 15 km au sud d'Ankara, Elma Dag (la montagne des pommes) constituait une destination dominicale agréable en compagnie de Charlotte et Guillaume, parents de Lucie, ma benjamine de 5 semaines. (voir leur blog)











Kizilcahamam, parc national et destination termale à 80 km au nord d'Ankara, offre de belles randonnées et réserve quelques surprises comme ces empreintes d'ours impressionnantes ou des fourmilières géantes.




























jeudi 16 février 2006

Ankara enneignée : lieu de ma conception

C'est en Décembre 2005, à Ankara, capitale de Turquie, ville réputée austère mais s'avérant en réalité assez agréable à vivre, que ma maman a fini par convaincre mon papa de tenter l'aventure et de me préparer une petite place dans leur couple. Après une conception plutôt facile, juste avant le 45ème anniversaire de papa, me voilà donc depuis quelques jours dans le ventre de ma mère, rayonnante dans le parc d'Oran couvert de neige blanche, sous un ciel bleu comme on en voit souvent à Ankara...

Seul grand espace vert dans Ankara, le parc d'Oran constituait une destination dominicale agréable, et a usé les chaussures de mes parents qui l'ont parcouru de long en large, y ont cueilli des herbes aromatiques, et y ont débusqué de nombreuses tortues, quelques lièvres, des renards, ainsi que de rares amoureux...


C'est justement dans ce parc, et en utilisant quelques armes féminines redoutables que ma mère a arraché quelques mois plus tôt le consentement de papa, et qu'elle m'a fait découvrir les premiers plaisirs de la glisse sans se rendre compte que j'étais entrain de pousser dans son ventre.